Jubilé de 25 ans de sacerdoce du P. Firmin, 
le dimanche 18 septembre 2017

Petit compte rendu...

C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que la paroisse de Saint Jean a organisé  la journée du Jubilé d’argent du Père Firmin. Près d’une centaine de personnes ont participé à la cérémonie. Pour moitié, congolais venus spécialement pour ce jour de Belgique ou France. Et pour l'autre moitié, personnes de notre paroisse. Dans cette assemblée, de nombreux membres de la famille du Père Firmin étaient là. L’office dominical a été célébré dans l’église de la paroisse Saint Jean en associant la fête de ce jubilé.
 
Très heureux, le Père Firmin a célébré la messe devant une église pleine, entouré de dix prêtres et accompagné par le rythme festif des chorales africaines. Au cours de cette messe avec une participation nombreuse, la musique et les chants ont pris une place prépondérante. Ce fut une messe poignante, joyeuse et festive.
 
La chorale de douze personnes venue de Limoges et de Paris a chanté en lingala (langue parlée du Congo), accompagnée par de nombreux organistes. Certains d’entre eux agitaient des maracas qui rythment tous les chants. Levant les bras au ciel, les fidèles reprenaient en chœur les cantiques.
 
Après la messe, tout le monde s’est retrouvé à la salle communale autour d’un repas festif. Les paroissiens, au cours de ce moment privilégié, ont pu parler et échanger avec nos amis du Congo. Quelle richesse de communication ! Ce fut une très belle journée qui restera longtemps gravée dans la mémoire de tous. 

Photos de la messe

Photos du repas de fête

Pour dire merci !


FIRMIN               Mbote na yo moninga,   Ozali malamu ?
 
Si le mot disait : ce n'est pas un mot qui fait une page... il n'y aurait pas de livre.
 
Si la pierre disait : ce n'est pas une pierre qui peut monter un mur... il n'y aurait ni maison, ni église ni cathédrale.
 
Si le grain de blé disait : ce n'est pas un grain de blé qui peut ensemencer un champ...il n'y aurait pas de moisson.
 
Comme le livre a besoin de chaque mot, comme la maison a besoin de chaque pierre, comme le moissonneur a besoin de chaque grain de blé,
 
Notre paroisse a besoin de toi, car tu nous nous rassembles et nous aides à suivre le chemin des chrétiens. Tu nous aides, à ensemble, écrire ce livre, bâtir cette maison, et ensemencer les champs ; bref agir ensemble pour faire vivre l’Eglise.
 
Tu nous guides vers ce Dieu d’Amour, nous parles de Lui et nous révèles les mystères. Tu nous éclaires avec beaucoup de bonté, de respect, d’enthousiasme, et de joie sur la Bonne Nouvelle à porter autour de nous. Tu nous inculques le goût des autres, l’Amour des autres, le pardon aux autres.
 
A chaque célébration, tu nous redonnes une force pour faire face aux aléas de la vie quotidienne, aux épreuves vécues sur le chemin de notre vie, et retrouver ainsi la paix et la sérénité. Il est vrai que toute souffrance, vécue et supportée, engendre une meilleure compréhension de soi, de la nature humaine, en un mot de la vie.
 
Résumer en si peu de temps tout ce que tu  nous apportes, peut sembler bien peu… car c’est tellement ! Tu nous donnes tellement d’écoute, d’enseignements, de partage de moments forts dans nos vies de chrétiens, de discussions enrichissantes ; tellement d’idées, des remises en question,  et d’amour…
 
Le travail que tu  accomplis, ressemble à l’œuvre  d’un tapissier d’Aubusson, concentré sur son coin de toile. Comme ce tapissier, tu es souvent affairé à assembler et répartir les fils, le regard rivé le plus souvent sur le revers de la tapisserie, œuvrant sans cesse à ordonner les mailles, les contrastes, en un mot à donner corps à la toile.
 
Et quand on retourne la tapisserie et que l’on voit les formes et les couleurs qui se sont dégagées, alors on peut en être émerveillé. Pour conclure, nous te disons : merci à toi Firmin, pour tout cela, merci de donner ton temps, ta vie au service de l’Eglise, et de nous tous.