Préparation au mariage

Aimer, qu’est-ce que c’est ? 

L’amour-plaisir, j’aime les frites ou le chocolat ne peut s’appliquer à l’engagement du mariage ; l’amour-sentiment est une gradation plus importante, mais il se trouve qu’il peut-être éphémère et qu’il peut lui aussi conduire d’émotion en émotion et être très superficiel sans permettre d’effectuer de réel pas vers l’autre. Un troisième degré, l’amour-sentiment ressort d’un véritable attachement, une affection, d’une tendresse et en ça ne relève pas seulement du plaisir. Cependant cet amour là, a aussi ses limites : il est fragile, inconstant, précaire ; comme il est venu, il peut disparaître. Dés lors il apparut que l’amour est aussi de l’ordre de la volonté, pas une volonté crispée sur elle-même, mais décision d’accorder la priorité à l’autre, de tout faire pour qu’il vive.


Trois formes d’amour à différencier clairement :

  1. L’amitié qui est concorde, accord des cœurs, avec le partage, le dévouement, la parole, ou, pour reprendre une expression de Montaigne « convenance des volontés ». elle reste à bien des égards le modèle de l’amour, dont elle est peut-être la forme la plus lumineuse
  2. Le désir, deuxième sorte d’amour ou le partage, la parole ne suffisent plus. Le désir est un des ressorts les plus légitimes entre les êtres sexués que nous sommes. C’est parce qu’il engage le plus intime des corps dans leur totalité, que sa mise en œuvre appelle une relation qui soit à la hauteur de ce que les gestes signifient.
  3.  Qu’en est-il alors de tous ceux pour lesquels nous n‘éprouvons spontanément ni amitié, ni désir ?
La Bible est la réponse chrétienne, dés l’origine, ouvrent un troisième champ à l’amour : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? » demande Jésus. Dans la parabole du Bon Samaritain, Jésus donne un autre exemple ; Il ne s’agit pas d’amitié, mais d’aimer l’autre comme un frère ou une sœur. Les textes sont clairs, il ne s’agit pas d’éprouver du sentiment, mais de poser les mêmes actes que si l’on en éprouvait. Le sentiment ne se commande, mais les actes, eux peuvent être commandés : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».


Au cœur de l’amour existe un mouvement de foi. Aimer quelqu’un c’est se réjouir qu’il existe. Derrière cette réjouissance, il y a une reconnaissance. Se réjouir que l’autre existe, c’est reconnaître son existence comme unique, porteuse d’un mystère qui rayonne dans l’éclat de son regard comme une étoile dans la nuit. « Je t’aime » signifie tu as du prix à mes yeux.
L’amour est donc reconnaissance, mais de qui, de quoi ? D’un reflet de soi-même en l’autre, comme la psychologie le dit parfois ; Il serait un peu pauvre de rester comme narcisse, amoureux de son image…
Le mouvement qui nous porte vers les autres vient de la source même de l’amour : Dieu. Au cœur de l’amour, plus profond que le sentiment, le désir ou la volonté, au cœur même de celle-ci, il y a un mouvement de foi, de confiance en l’autre, en soi-même, entre nous aussi, en une source de vie et d’amour plus constante que les aléas de notre désir ou de notre vie psychologique.
Alors ce que nous aimons en l’autre, ce n’est pas seulement le reflet de nous-mêmes, ni celui de l’autre, mais le reflet de Dieu.

En conclusion, le thème de l’alliance fut au centre de leur journée leur permettant de comprendre que l’Alliance du mariage est plus qu’un simple contrat et implique la fidélité et l’indissolubilité de celle-ci.
Reflet de l’Alliance du Christ avec son Eglise, le sacrement de mariage est le socle de l’Alliance entre époux et le don total de chacun à l’autre pour la vie. L’Alliance entre époux est donc un engagement des plus importants.

Nous préparer au mariage sur la paroisse Saint Jean

Comment? Par une rencontre avec d'autres couples qui se préparent au mariage, une rencontre avec un couple "d'anciens mariés" et quatre rencontres avec le prêtre ou le diacre qui présidera le mariage.